Du Bolchevisme à la chute du mur de Berlin

      L’indépendance du pays n’est pas du goût des Bolchéviques. L’armée rouge envahie bientôt le pays pour le ramener dans le giron russe. 
Le 30 décembre 1922, naît l’URSS, regroupant la Fédération de Russie, la Biélorussie, l’Ukraine et la Transcaucasie. 
Quand Staline déclenche sa révolution industrielle vers la fin des années 1920, l’Ukraine en est le principal financeur. Les années d’industrialisation sont marquées par la construction de la plus grande centrale hydraulique d’Europe sur le Dniepr (le DnieproGuES), qui contribua à l’électrification de la République et permis la mise en valeur du grand bassin minier et métallurgique, le « Donbass ».

      Staline ne ménage pas ses efforts pour réprimer le moindre signe d’un réveil national ukrainien, interprété comme un rejet du pouvoir bolchevik et une menace à l’intégrité de l’URSS.
Une famine génocidaire provoquée artificiellement par la réquisition de la majorité de leurs récoltes, politique décidée par Staline, aurait fait entre 3 et 7 millions de victimes en Ukraine en 1932-33, alors que cette région était la plus prospère des régions agricoles d’URSS. 
Les Ukrainiens l’appellent « Holodomor » ou « l’extermination par la faim ».
Selon certains analystes, cette famine entrait dans le cadre des opérations de répression des peuples montrant de la résistance au régime stalinien ou des velléités d’indépendance (Ukrainiens, Tchétchènes, Allemands de la Volga).
Des exécutions et des déportations d’intellectuels Ukrainiens sont orchestrées par le régime durant les purges de 1937-1939 : quelques millions d’Ukrainiens sont exécutés ou envoyés vers des camps de travail soviétiques. 
Le Kremlin -qui prônait l’athéisme d’Etat- s’attaque aux symboles religieux, dont les églises et les cathédrales, en détruisant plus de 250 édifices. La Cathédrale Saint Mikaël de Kiev est dynamitée et réduite en un tas de gravats. 

      Après l’invasion de la Pologne en 1939 par les troupes allemandes et soviétiques, certaines régions polonaises à forte minorité ukrainienne sont annexées par l’Union soviétique et incorporées à l’Ukraine occidentale.
Au printemps 1941, l’Ukraine sont rapidement envahie par les armées allemandes. Durant deux ans, les exactions nazis sont terribles. Massacres de milliers d’Ukrainiens, pillage systématique des ressources naturelles et agricoles, chasse aux partisans avec des centaines de villages brûlés qui voient leur population massacrée.
La population juive, très présente en Ukraine de l’Ouest est exterminée méthodiquement sur place. On parle désormais de la « shoa par balle », car des milliers de juifs y ont été passé par les armes et enterrés, parfois vivants, dans de gigantesques fosse communes que l’on découvre actuellement.
Cet épisode oublié des historiens a été mis récemment sur le devant de la scène par un prêtre catholique qui dresse actuellement l’inventaire des charniers et des milliers de victimes de ce massacre. 
Le 28 avril 1943, le haut commandement de la Wehrmacht annonce la création de la division SS Galicie constituée de volontaires ukrainiens ; les historiens estiment que plus de 220.000 Ukrainiens s’engagèrent aux côtés des forces allemandes durant la seconde guerre mondiale (Polizei, U.V.V, Hiwis ou Waffen-SS).

      En 1944, l’Armée rouge libère le pays des nazis et reconquière la plus grande partie de l’Ukraine. 
À la fin de la guerre, les pertes ukrainiennes s’élèvent à 8 millions dont 1,377 millions de militaires soviétiques de nationalité ukrainienne (15,9% des pertes totales de l’Armée rouge), ce qui en fait le deuxième groupe après les Russes. Quant aux indépendantistes, ils continuent leur résistance armée contre l’URSS jusqu’en 1954.
En 1954, le chef soviétique Nikita Khrouchtchev transfère la Crimée à la République soviétique socialiste d’Ukraine pour marquer le 300e anniversaire du Traité de Pereïaslav.

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