Personne ne reste indifférent devant la surprenante beauté du panorama des collines verdoyantes surplombant le Dniepr, ce ruban bleu qui divise Kiev en deux.

C’est ici que des princes de la tribu des Polianes, les frères Kij, Chtchek, Khoriv et leur sœur Lybed décidèrent de s’établir.

La ville qu’ils fondèrent reçut le nom du frère aîné.

Ce sont les fouilles menées en 1970 qui permirent de découvrir les vestiges d’une cité fortifiée datant de la fin du Ve siècle et qui serait la ville de Kij.

Le sort réserva à Kiev des épreuves multiples qui ne purent toutefois l’ébranler. 

Au XIIe siècle, Kiev est la capitale d’un des Etats les plus puissants d’Europe.

Sous le règne de Iaroslav le Sage, l’Etat Kievien atteint le sommet de son épanouissement avec ses églises et ses palais majestueux.

Après être passée successivement sous domination lituanienne puis sous contrôle polonais, la ville tombe sous influence de la Russie en 1654. 

Elle restera sous influence russe puis soviétique jusqu’en 1991. 

Le gigantesque incendie de 1811 détruisit totalement la vieille ville. 

Une ville moderne voit le jour et devient la plus occidentale des capitales slaves. 

La domination soviétique fut plus funeste pour la ville qui perdit une partie de son patrimoine architectural au profit d’immeubles de type stalinien.

L’actuelle Kiev s’étend sur 42 km du Nord au Sud le long des rives du Dniepr et sur 35 km d’Est en Ouest.
La ville est divisée en 14 quartiers et compte environ 3 millions d’habitants. 
Sur la rive droite, s’étend le cœur historique. Kiev possède l’un des plus grands ports fluviaux du Dniepr. L’activité touristique y est en plein essor.
Dans certains quartiers, de grands immeubles construits aux heures de gloire du communisme tranchent avec l’architecture traditionnelle du centre ville. 
La vieille ville, avec ses églises, ses monastères, ses places et ses avenues bordées de marronniers, est en pleine rénovation.
Les immeubles traditionnels sont restaurés à grands frais par les banques et de riches investisseurs.

Sur la rive gauche du Dniepr que l’on franchit par 7 grands ponts, s’étend la ville nouvelle. Elle est constituée d’immeubles récents ; c’est une vaste cité dortoir en perpétuelle construction. Chaque jour se dressent, toujours plus nombreux, de nouveaux immeubles. Les conditions de circulation sont devenues épouvantables.