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Guerre en Ukraine
La lettre d'information
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Cher amis, Comme vous le savez, la région nord de l’Ukraine a été dégagée par l’armée russe il y a quelques jours.
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Toute menace n’a pas disparu, puisque le territoire est couvert de missiles non explosés, d’objets piégés ou de mines. Sortir des axes de circulation est donc très dangereux. Chaque jour, l’armée ukrainienne découvre 3000 mines dans les zones reconquises.
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Dans les campagnes subsistent des soldats de l’armée russe désœuvrés ou sans commandement qui causent encore des exactions et des pillages ici ou là ; un peu comme au Moyen Age, ils se paient sur la population. Le ZBU, la sécurité intérieure de l’Ukraine, les pourchasse et nettoie le terrain.
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La destruction des ponts entrave l’acheminement des vivres, mais les charpentiers sont à l’œuvre et des réparations de fortune permettent de franchir certains obstacles. Chernihiv est maintenant approvisionné depuis la capitale
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L’aide humanitaire arrive mais beaucoup de personnes souffrent encore de la faim et du froid. Plus de 150 000 personnes au moins vivent toujours à Chernihiv.
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Beaucoup de nos amis, hier totalement dans l’impossibilité de quitter la région, veulent aujourd’hui mettre à l’abri leurs enfants.
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Certaines familles ont également perdu leur logement et souhaitent venir se mettre à l’abri en France.
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Nous constatons depuis plusieurs jours, des départs importants d’enfants de Mena, Snovsk et Chernihiv. Beaucoup d’enfants de familles que nous connaissons.
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Ces enfants vont se retrouver en Lorraine sans leurs parents et seront considérés comme des mineurs isolés.
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Certains d’entre vous ne se sont pas inscrits pour recevoir un réfugié, afin de se garder la possibilité de recevoir des jeunes que vous connaissez.
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Mais aujourd’hui la situation devient critique et nous avons besoin de toutes les bonnes volontés pour trouver un accueil pour les jeunes de Mena, de Snovsk ou de Chernihiv.
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Les familles qui souhaiteraient recevoir un ou des jeunes mineurs sans leurs parents sont invités à contacter Francine au 03 29 41 19 34.
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Lorsqu’il s’agit d’accueillir des mineurs venus en France sans leurs parents, nous travaillons en partenariat avec les Préfectures et les services de l’aide sociale à l’enfance.
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Merci à tous pour votre mobilisation.
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